Lorsque les modules Oasis ont été présentés en cours, mon premier choix fut très rapidement porté sur « La citoyenneté agressée : la place des jeunes dans la ville », sur le site de Genève pour trois raisons. Tout d’abord, j’ai choisi ce module car il favorisait le travail de terrain. Ayant eu beaucoup de cours très théoriques et ex cathedras durant mes 2 premières années de formation, je souhaitais voir un aspect différent de l’apprentissage avec une part de théorie et une part de travail sur le terrain. Ensuite, le mot « jeunes » a retenu toute mon attention. Il est vrai qu’à travers mes expériences, la population avec lequel j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler jusqu’à aujourd’hui, est la population adolescente et celle des jeunes adultes. C’est pourquoi cet aspect a influencé mon choix. Finalement, en venant à Genève, je souhaitais tout simplement connaître un autre site de formation afin de voir une différente manière d’aborder les cours et de travailler.
Je pense que la manière dont les professeurs ont abordé ce module fut très intéressante. L’idée d’une demi-journée de cours théoriques afin de nous forger pour notre enquête de terrain a été très efficace. Ces cours étaient très captivants, car les contenus étaient variés : intervention des professeurs, interventions d’intervenants externes, films ou extraits de films, activités en groupe et présentation d’ouvrages intéressants pouvant nous orienter dans notre travail de recherche.
Comme exprimé, dans mon bilan personnel de l’atelier, je n’ai pas eu beaucoup de plaisir à effectuer l’atelier web, car le domaine informatique ne me passionnait guère beaucoup. Cependant, je dois avouer avoir appris un certain nombre de choses qui m’ont permis de retranscrire le travail de mes collègues dans le site. Je pense aussi que mes divers apprentissages vont me permettre à l’avenir d’avoir une plus grande facilité à travailler sur la modification d’images ou encore sur la création d’un site web. En outre, je trouve que l’idée d’intégrer des ateliers artistiques pour mieux mener notre enquête de terrain, très intéressante, parce que ces ateliers m’ont permis de voir notre travail de rechercher sous un autre angle.
Au début de ce module, je ne pensais pas que nous allions être autant de personnes dans le groupe. Il n’était pas évident d’intégrer un groupe où les membres ne se connaissaient pas et où nos méthodes de travail étaient différentes. Cela nous a demandé, à tous un travail d’adaptation, d’écoute, de prise d’initiatives et de compromis. Je pense que cela a fort bien fonctionné au sein de notre groupe de travail, car tout au long de notre enquête, nous avons su travailler ensemble dans une atmosphère sereine. Ayant au départ, des intérêts différents concernant le sujet de notre recherche, nous avons su, à travers une discussion nous recentrer sur un seul thème : « Les jeunes adultes aux Avanchets » et leur quotidien. Le départ de notre travail a été difficile, mais les professeurs ont été présents et disponibles pour nos questions et pour nous recadrer dans les moments de floue.
Ce que je retiens tout particulièrement de ce module, c’est le travail d’immersion effectué et les apprentissages que j’ai faits suite aux échecs rencontrés dans le début de notre travail, en lien avec l’entrée en relation. Par la suite, ces apprentissages m’ont permis d’adopter une posture différente face à mon entrée en relation, ce qui m’a aidée à obtenir la confiance d’un jeune et à suivre son parcours de vie à travers deux intenses rencontres effectuées avec lui. Ces moments furent forts en émotion et en partage et je n’en retire que du positif.